Karnaval humanitaire 2014

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Une semaine de solidarité, de couleurs, de musique, d’arts de la rue mais aussi d’information et de conférences, c’est à cela que nous conviait le Karnaval Humanitaire à Villeurbanne, du 28 mars au 5 avril 2014, pour sa 22 ème édition.

Une semaine riche en événements pour sensibiliser le public et récolter des fonds pour financer un projet humanitaire au Burkina Faso, tout un programme. L’association étudiante organise chaque année diverses manifestations autour du projet « Eau pour tous », durant la fête des lumières, celle de la musique, lors de différentes interventions et, bien évidemment, au cours de ce festival du Karnaval Humanitaire se déroulant sur le Campus de la Doua, au niveau de l’INSA. L’idée est de permettre la construction de forages pour rendre un village burkinabé autonome en eau. L’association envoie d’ailleurs chaque été quelques membres sur place, afin de suivre et aider l’avancée des travaux. Bal folk, forum, conférences et ateliers, soirée « La marmite » avec théâtre, danse, jonglerie, cirque, humour, magie et musique, défilé déguisé avec les écoles primaires de Villeurbanne, et enfin, journée arts de rue et concerts.

Ainsi, le célèbre chapiteau de l’association accueillait un joli programme pour cette soirée musicale du samedi 5 avril 2014. Salamafrica, un groupe de percussion et de danse africaine que je n’ai pu photographier, arrivant peu après leur prestation, a ouvert la soirée avec énergie. Puis, la qualité et les découvertes étaient au rendez-vous avec NaouackScarecrow et Tram des Balkans. Entre chaque groupe, une fanfare chauffait de belle manière l’ambiance en reprenant des classiques du rock et autre tubes, de Gorillaz à Rage Against the Machine.

C’est à 21h30 que les hostilités ont véritablement commencé, quatre extra-terrestres déboulant sur scène avec une drôle de mixture, un cocktail entre rap, rock, électro et une pointe de musique klezmer. La musique de ces auvergnats de Clermont-Ferrand puise ses inspirations dans des groupes aussi variés que Svinkels, Lofofora, Cypress Hill ou bien encore, Balkan Beat Box. Côté textes, humour et dérision sont les mots d’ordre et ce n’est pas parque Naouack a choisi la carte de l’ironie qu’ils n’ont rien à dire! Sur scène, beaucoup d’énergie et une présence qui laisse entrevoir le travail fournit par le groupe pour proposer un spectacle terriblement efficace. Bref, ces gars là sont loin de faire n’importe quoi et le public a été conquis, c’est certain. Une très belle surprise qui promet d’aller loin.

Autre révélation, toujours sur une base Hip-Hop, les toulousains de Scarecrow semblaient des plus attendus par la foule et, aux premières notes de leur Blues, l’ambiance s’est embrasée ! Sur scène, Antibiotik, rappeur/scratcheur et Slim Paul, guitariste/bluesman mêlent les cultures, aussi différentes soient-elles; Jamo et Pap’s, le duo basse/batterie, leur apportent puissance et groove. Un cocktail tout autant réussi qu’il est surprenant, il est difficile, voire impossible, de ne pas se laisser emporter par le flot Blues-Hip-Hop de Scarecrow, leur musique est fédératrice, au delà des générations, des apparences ou des univers de chacun. Le projet semble des plus prometteurs et le jeune groupe compte déjà plus de 300 concerts dans dix pays, impressionnant ! Pour ma part, un seul regret: les éclairages aux ambiances plutôt sombres et en contre jour ne m’ont pas permis de travailler au mieux mais cela ne m’a pas empêché de devenir fan de Scarecrow. Décidément, la scène toulousaine compte bien des perles !

Enfin, sur les coups d’une heure du matin, il était temps pour le Tram des Balkans d’entrer en gare pour une escale festive aux couleurs de l’Europe de l’est. 12 ans que ce tram est sur les rails, entre musique klezmer, swing, dub et pop, une recette détonnante, véritable invitation à la danse. Alors, il a fait très chaud sous le chapiteau du festival, la fièvre est montée en transe au rythme endiablé du Tram. Une joie communicative et, malgré l’heure tardive, le public gardera sourire et énergie durant les 1h30 du concert. Il faut dire que les cinq musiciens du Tram ne sont pas des manches, c’est un vrai régal pour les oreilles et les yeux. Alors, après ce voyage dans les Balkans, on en redemande forcément, tant il nous a paru si court. Vivement le prochain Tram !

Il est temps maintenant pour moi de vous laisser avec mes photos de cette soirée mais aussi, pour les plus curieux, trois vidéos en fin d’article pour découvrir les groupes. Soutenez les artistes, partagez sans aucune modération et vivez la musique en live !

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