Pigalle à Rillieux-la-Pape

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François Hadji-Lazaro, l’homme aux dizaines d’instruments et aux mille et une histoires a enchanté le public de la MJC Ô Totem, le temps d’un samedi soir peu ordinaire. Le 21 mars dernier, le printemps est bien arrivé à Rillieux-la-Pape, ensoleillé par le concert de Pigalle proposé par l’association Mediatone.

Voilà un personnage des plus étonnants, au parcours atypique et aux maintes aventures. Ce François-là navigue dans les eaux alternatives, rien de véritablement trouble, mais loin des sentiers battus. Pigalle, c’est son plus ancien projet, débuté en 1983 et dont vous connaissez tout au moins un titre entendu ici ou là sur quelques ondes: « Dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs ». François Hadji-Lazaro, c’est aussi des groupes cultes du punk/rock français comme Les Garçons Bouchers ou bien encore, Los Carayos dans lequel il officiait avec Schultz, chanteur de Parabellum, Alain Wampas, Manu Chao et son frangin, Antoine. Il y a aussi Charcuterie Éditions et Boucherie Productions d’où sortira notamment le premier album de la Mano Negra.

Bref, des histoires, le bonhomme n’en manque pas et c’est avec un plaisir certain qu’il nous les conte, les partage, les sublime. L’écoute est à la fois attentive et enjouée, mais surtout, personne pour se plaindre de cette douce veillée musicale entre potes. Fermez les yeux et vous vous retrouvez dans l’ambiance d’un café-concert sur les hauteurs de Montreuil, un bar de quartier où le patron a toujours une anecdote, la place du village où les gosses se foutent bien de ce que peut penser le maire et dire le curé ! Respirez à fond, encore plus fort, et vous sentez alors comme un petit air frais de poésie vous embarquer loin de cette folie ordinaire ambiante. C’est l’histoire de « Mohamed », du « chaland » ou de « Marie la rouquine », de « Pigalle » à « Chez Rascal » où « Elle rêvait la tête en l’air », « La tentation était telle » que « Le souvenir de son sourire » donne « La patate », donne envie de faire « L’amour forain ». La simple évocation des titres de cette « Brève rencontre »scénique donne plus de légèreté encore à votre plume. Un régal, tout simplement.

En première partie, c’est Omar et mon accordéon… Enfin… Pas le mien, le sien, je ne suis que photographe et j’avais déjà assez de mal à jouer de la basse dans une autre vie. Donc, c’est Omar et mon accordéon à qui revenait le privilège d’ouvrir la soirée. Un drôle d’énergumène, seul sur scène avec sa guitare ou son… Accordéon, oui c’est bien, vous suivez. Et puis, comme ce Lyonnais le dit si bien: « pour que la musique ne soit pas trop sérieuse en ces temps troublés par la connerie humaine et aussi pour boire des coups ». Le tout est joliment résumé et on se l’est bien collée avec Omar, une belle tranche de rire et de douce bêtise, sans risque de se faire engueuler par nos parents parce que, de toute façon, on s’en fiche !

Bon et maintenant, qu’est-ce que je vous sers? Tournée générale de photos de cette petite soirée fort sympathique, à partager entre amis.

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