Shaka Ponk à Lyon: La belle revanche!

Posté dans : Concerts & Festivals 4

Chaque groupe a une affinité particulière, des aventures hors du commun avec certaines villes. La capitale des Gaules, ville des Lumières, est sans doute une d’entre elles pour Shaka Ponk. Le 30 octobre 2014, les lyonnais l’ont encore démontré à la Halle Tony Garnier.

[zOz] photographie | Shaka PonkIl règne une drôle d’ambiance dans la seconde plus grande salle française, à peine 1000 places de moins que le palais omnisports de Paris Bercy. La Halle lyonnaise est un bâtiment inscrit à l’inventaire des monuments historiques et bénéficie d’une architecture remarquable et impressionnante, elle a fêté son 100ème anniversaire cet automne. Chargée d’Histoire du temps où elle était le marché aux bestiaux ou, ensuite, une usine d’armement mais aussi de nombreuses anecdotes depuis qu’elle a été rénovée et réhabilité en salle de concerts. Des artistes, elle en a vu défiler et pas des moindres. De The Cure à System of a Down qui reviendra d’ailleurs en avril 2015 pour la troisième fois et pour l’unique date de la tournée en France, Depeche Mode, Alice Cooper, Motörhead, Placebo, Rammstein mais aussi Beyoncé, Shakira ou Indochine qui doit tenir le record de venues avec 11 concerts à la Halle.

De leur côté, nos singes préférés de Shaka Ponk revenaient pour la seconde fois ici, le public s’en souvient très bien, Frah aussi d’ailleurs! Un concert exceptionnel, un public surchauffé, toujours un superbe accueil pour le groupe, comme à chaque fois à Lyon mais aussi un petit souvenir que gardera longtemps le chanteur emblématique du groupe. Juste avant le concert, lors de l’émission produite en direct par Shaka Ponk, « In bus with », la troupe s’amuse de l’absence de Frah, faisant allusion à cet évènement passé de deux ans: « il doit avoir un peu peur ». Je crois qu’il avait surtout bien hâte de retrouver les lyonnais. Il leur rappellera plus tard, vers la fin de concert:

Je me souviens de toi, Lyon, j’étais par là et tu as cassé le petit chanteur… Mais, quand je te vois là, je me dis que tu peux me casser toutes les jambes, tous les bras et même ma tête tellement tu es ÉNOOOOOOORME !

Alors voilà, je vous laisse imaginer un peu l’atmosphère, il a fait très chaud encore en cette fin octobre, le public a répondu présent à l’appel des Monkeys et plus tôt deux fois qu’une. Les avis sont souvent partagés dans cette salle, ce concert n’a certainement pas dérogé à la règle. Certains lui reprochent sa qualité acoustique, d’autres la mollesse ou, au contraire, l’agitation du public… Pour ma part, j’ai trouvé le son bien équilibré et agréable, il faut dire que le Shaka Crew travaille très bien. Côté spectateurs, l’ambiance était très bonne dans l’ensemble. La salle étant très grande et, surtout, tout en profondeur, la fosse bougeait beaucoup et le public était nettement plus calme arrivé à la régie. En tous cas, je ne pense pas trop me mouiller en affirmant que nous avons tous passé une formidable soirée !

Reste quand même à parler de la première partie, d’autant que c’était un groupe de qualité qui a marqué la fin des années 90, notamment. Astonvilla, fête ses 20 ans de carrière cette année et c’est un plaisir de les revoir sur scène. J’ai toujours apprécié Fred, chanteur charismatique, son timbre de voix, son écriture. J’ai connu le groupe avant même son premier album éponyme, sorti en 1996. Un an auparavant, alors que j’organisais encore quelques concerts et festivals, j’avais réçu une cassette démo qui laissait entrevoir le succès à venir. Le second opus en 1999, « Extraversion », comporte quelques tubes, des titres que j’aime encore et toujours écouter aujourd’hui comme: « J’en rêve », « Radio disco », « L’âge d’or » ou bien encore, la superbe reprise de Patrick Coutin, « J’aime regarder les filles ». En 2001, Les titres « Raisonne » et « Si les anges » deviennent incontournables. L’année suivante, le groupe est récompensé, consacré « artiste découverte de l’année » par le public. La suite a donné lieu à nombre d’aventures, plus ou moins heureuses mais Astonvilla est toujours là et le dernier album sorti cette année, « Joy Machine », est une petite pépite. Une chose est certaine, ce soir d’octobre à Lyon, Shaka Ponk était heureux de partager la scène avec Fred et ses compères, à se demander même qui était le plus flatté de jouer avec l’autre. Quelques fans d’Astonvilla étaient présents, chantant les paroles par coeur et ça aussi, ça fait bien plaisir. Bref, un concert trop court d’une demie heure, en toute simplicité et sincérité. Un petit moment de bonheur.

Allez, vous m’avez assez lu pour aujourd’hui, je vous laisse mes quelques clichés de cette belle soirée lyonnaise. N’hésitez pas à suivre mon actualité sur ma page Facebook et à partager cet article sans aucune modération !

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4 Responses

  1. Thierry Dayde
    | Répondre

    Bravo, superbe.

  2. Chloé Shaka Pixelita
    | Répondre

    Magnifiques photos qui retranscrivent bien ce moment exceptionnel ! Merci beaucoup pour ton talent .

  3. Grégory Garnier
    | Répondre

    superbe soiré vivement le retour de shaka a lyon

  4. Chouette photo de nos Shaka Ponk

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