Shaka Ponk au Zénith de Saint-Étienne

Posté dans : Concerts & Festivals 2

Les bouillants Stéphanois ont eu le droit à une véritable déflagration, fin mars au Zénith, avec des Monkeys plus fous que jamais. Sur ce concert, je vous livre mon dernier reportage de la tournée avec une de mes plus belles séries sur Shaka Ponk.

Ils étaient en pleine forme nos singes préférés ce soir-là, aucun ne doute sur la question. Deux heures de grand spectacle que vous connaissez déjà si vous les avez vus sur scène ou avez lu quelques-uns de mes précédents reportages (je vous laisse fouiller dans le journal de mon site). Pour autant, certains concerts marquent plus que d’autres et disposent d’une énergie particulière, que ce soit d’un point de vue scénique ou au niveau public. Le 28 mars 2015 fait partie de ces évènements à part et la foule venue en masse dans ce superbe bâtiment à l’architecture moderne et élancée ne viendra sans doute pas me contredire.

Pourtant, je dois avouer que la soirée n’avait pas forcément commencé au mieux avec une première partie qui n’a pas su me convaincre, ne restera pas durablement dans ma mémoire. « Un Orage »… bien trop calme à mon goût, certainement trop lointain pour que nous puissions en entendre le tonnerre, comme des « éclairs de chaleur », un mythe, mais rien de bien réel. Il me semble que j’aurais préféré découvrir cet orage douillettement lové chez moi. J’ai eu plus de mal en concert et ne vous livrerai donc pas de cliché, désolé.

Du côté Shaka Ponk, le show est toujours aussi efficace et millimétré. Si l’on peut regretter la spontanéité d’antan, certains titres disparus de la set liste depuis la tournée précédente, il est pourtant difficile de se lasser d’un tel spectacle. Saint-Étienne fut pour moi la huitième date de la tournée et, au fil des concerts, j’ai vu le show discrètement évoluer, se parfaire en terme d’animation vidéo, gagner en maturité et des monkeys monter en puissance. Même si aucune des dates sur lesquelles j’étais présent n’a affiché complet, à chaque fois le groupe a su fédérer un large public, des bananes en guise de sourire, des étoiles dans les yeux.

En fin de concert, je retrouve quelques fans habitués de ces marathons étranges. À côté d’eux, je fais pâle figure avec mes huit dates, alors que certains commencent sérieusement à avoir du mal à compter ! Manu, Marina, Gabs et compagnie, sans oublier ma douce Océanne, tous ensemble à partager de beaux moments, se raconter nos anecdotes du soir et des autres concerts en attendant derrière les grilles dans l’espoir d’y entrevoir quelques singes. J’avoue que c’est une drôle de sensation pour moi, ce « retour » au mode fan alors que j’ai souvent côtoyé nos Shaka hors scène. Mais voilà, les temps changent, les choses se compliquent avec la notoriété, tout en devient que de trop cadré, on a tout juste le temps de se saluer, se dire merci.

Je disais donc en introduction que je vous livre ici mon dernier reportage de la tournée. Les raisons en sont multiples. Évidemment, ces relations plus distantes dues aux conditions imposées par la production n’aident pas vraiment à me motiver à continuer. Il est parfois vexant de devoir rappeler que je suis un professionnel et non une groupie, que je respecte le groupe comme je le fais avec mes amis, car ces singes-là, je les aime tout autant. Je ne suis pas là pour de quelconques profits ou intérêts, j’ai juste grand plaisir à retrouver des personnes que j’apprécie pour leurs qualités et diverses sensibilités. En huit dates, je pense aussi avoir fait un bon tour du show Shaka Ponk et l’enchaînement de ces concerts a un coût pour moi, je vais finir par me faire tirer les oreilles par mon banquier ou, pire encore, par Océanne !

Reste aussi l’aventure Genève… Sans doute le concert de trop.
J’ai longtemps hésité à m’y rendre, jusqu’à la veille. Je me faisais une joie de retrouver les amis de Ina-Ich en première partie et c’est d’ailleurs ce qui a fini par me motiver. Pourtant, faute d’accord en haut lieu, je savais que j’aurais du mal à les voir hors scène, sic. Il m’est difficile de considérer que la production de la tête d’affiche puisse ainsi pénaliser les artistes d’ouverture, même faire une interview avec ces groupes émergents devient complexe, un comble. Heureusement, Ina-Ich voulait profiter de la distribution de quelques tracts pour rencontrer le public, nous avons donc pu nous voir. Un moment délicat et important pour moi où Kim-Thuy, chanteuse du groupe a su m’apporter soutien et réconfort. Un instant rare et précieux, malgré l’incident de la soirée.

Mais que s’est-il donc passé le 4 avril à Genève?

Je me trouvais dans le public, devant l’avancée centrale de la scène, en plein cœur des pogos et autres mouvements de foule. Le concert fut très difficile à photographier, car le public était surexcité, sans doute la pleine lune n’arrangeait rien. Habitué à mettre un de mes objectifs dans une grande poche de mon pantalon, comme je le fais depuis des années dans de nombreux concerts de punk, métal, rock, je découvre qu’on me l’a volé au milieu du concert, pendant « Sex Ball ». Un immense choc pour moi. Évidemment, le concert s’est terminé à ce moment-là pour moi, même si je me suis retrouvé bloqué dans cette foule à chercher en vain un objectif qui ne réapparaîtra jamais. En discutant ensuite avec d’autres fans, j’apprends que les vols sont de plus en plus fréquents sur cette tournée, une honte. Une chose est certaine, le contrecoup moral de cet incident genevois a bien failli remettre en cause ma motivation et cette passion pour la photographie de concert. Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles ce reportage à Saint-Étienne est le dernier de la tournée et que je préfère oublier Genève.

Je tiens enfin à remercier vivement Kim-Thuy et Ina-Ich, ainsi que ma douce Océanne, pour leur précieux soutien et leur bienveillance, mais surtout, Gabs, ce fan de Shaka Ponk qui était présent lui aussi à Genève. Dès le lendemain et à ma grande surprise, il a mis en place une cagnotte, proposant à qui le veut bien de participer pour m’aider à remplacer cet objectif volé (ça se passe ici). Au-delà de cette initiative vraiment touchante et inattendue, toute cette solidarité spontanée m’a remis du baume au cœur et fait prendre conscience à quel point vous êtes nombreux à suivre et apprécier mon travail. Merci mille fois à tous.

Je vous laisse maintenant découvrir mes clichés de ce concert stéphanois et partager cet article si vous appréciez.

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2 Responses

  1. Sandra Brun
    | Répondre

    De magnifiques photos pour un concert d’anthologie 🙂

  2. Excellent … Trop bon 😉