Sidifest: Les 20 ans de Sidilarsen avec Black Bomb A et Severny Flot

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On a pas tous les jours 20 ans, paraît-il, mais avec Sidilarsen, la jeunesse est éternelle et son énergie, universelle. Le Bikini s’est enflammé et affichait complet à l’occasion de ce Sidifest.

Un long voyage et de belles aventures

Impossible de rater l’évènement, nous avions retenu la date sur nos agendas depuis près d’un an. Il faut dire que nous les aimons, les amis de Sidilarsen, pour l’humain autant que pour la musique, car c’est une bande aux valeurs et l’engagement rares. De surcroît, comment ne pas fêter les noces de porcelaine de ce groupe phare du « nu-metal » tendance industriel dancefloor lorsqu’avec ma douce Océanne, nous célébrions celles de coton. La veille de notre mariage, un an jour pour jour avant le Sidifest, Sidilarsen nous faisait l’honneur de sa venue chez nous, à Lyon. Nous ne pouvions que répondre présents, faire quelques centaines de kilomètres pour fêter avec eux ce double anniversaire. Huit heures de car pour rejoindre Toulouse et quelques péripéties encore avant d’arriver enfin à la salle, une douzaine d’heures au total après avoir quitté notre petit cocon lyonnais. L’excitation et l’impatience sont palpables de toute part. Nous ne sommes pas les seuls à avoir pris la route, attendant depuis longtemps ces instants qui s’annoncent plus que mémorables. Le Bikini, salle mythique située dans l’agglomération toulousaine, remplit ses moindres mètres carrés: près de 1500 personnes, complet ! De là, plus rien ne compte désormais à part l’instant présent et une sacrée fête.

Hanibal Death Machine, Severny Flot, Black Bomb A et Gorod à l’affiche du Sidifest

Nous sommes arrivés plus tard que prévu. L’application GPS nous a perdus dans les quartiers résidentiels de Ramonville et rajouté près de 40 minutes de marche inutile nous privant du concert d’Hanibal Death Machine. Le groupe régional avait le privilège d’ouvrir le bal après avoir su mobiliser leur public au concours organisé par Sidilarsen sur Facebook. Je n’ai vu que le dernier titre, pas le temps de se faire un avis, surtout en mode atterrissage. Les Russes de Severny Flot ont pris la suite de bien belle manière. Ils n’ont pas mis longtemps à convaincre le public que la Russie aime le métal et produit d’excellents groupes. Il vrai que nous n’avons pas vraiment l’habitude d’entendre ces artistes qui ont plus souvent du mal à s’exporter. Pourtant, ça joue bien, à la fois puissant et harmonieux, aux influences multiples et aux accents bien marqués. Les conditions de lumières ne m’ont pas permis de rapporter beaucoup de clichés de ce concert. Des ambiances assez sombres et beaucoup de fumigènes n’ont jamais été l’idéal pour la photographie. Je n’étais pas encore vraiment dans le bain non plus, encore sous l’emprise de la fatigue du voyage. J’ai en tout cas apprécié la prestation de Severny Flot et vous invite à découvrir de quoi en découd le métal dans ces contrées de l’Oural, de la toundra et de la bonne vodka. Un alcool que Severny Flot affectionne forcément, mais partage très volontiers, offrant à Sidilarsen un jéroboam d’un excellent cru apparemment, avec la petite touche russe: une ampoule LED au culot avec différents modes d’éclairage.
La pression est vite montée ensuite et je savais que je pouvais faire confiance aux copains de Black Bomb A pour me balancer une bonne paire de gifles pour me réveiller. Toujours aussi efficace et radical, de la dynamite atomique à prendre en pleine face et avec le sourire, s’il vous plait. Poun et Arno bien décidés à motiver les troupes pour quelques pogos et wall of death endiablés, Snake, Hervé et Jacou assurant l’artillerie lourde, le blitzkrieg peut désormais tout dévaster. Le public chauffé à blanc répond aux moindres assauts du groupe et le metalcore fait trembler les murs du Bikini. N’hésitez pas la prochaine fois que vous voyez Black Bomb A sur une affiche, vous en prendrez pour votre grade ! Reste, avant de parler de Sidilarsen, les Bordelais de Gorod qui assuraient la clôture de ce festival exceptionnel. Si le groupe de death métal a commencé sa carrière sous le nom de Gorgasm, il fête aussi ses 20 ans cette année. Les décibels sont montés d’un bon cran et ma fatigue a repris le dessus. Le concert a pourtant bien claqué, mais je n’étais plus disposé à l’apprécier à sa juste valeur, je m’en excuse.

Sidilarsen, 20 ans d’amitié, de combat et de gros son

Sidilarsen s’était certainement mis une belle pression, entre l’organisation de ce festival et la préparation de la captation vidéo du concert. Il faut dire qu’un tel anniversaire ne s’improvise pas. On a forcément envie de donner le meilleur, de ne pas décevoir et de laisser un souvenir impérissable à nos invités. Côté public pourtant, nul ne doutait de la volonté ou de la capacité du groupe à nous ravir plus que jamais. Les Sidi annoncent directement la couleur en démarrant très fort, balançant un combo de trois uppercuts surpuissant: Retourner la France, Back to basics et Spread it. La suite de la setlist ne laisse aucun repos et fait preuve, comme toujours, de la plus belle énergie. Si le dernier album, Dancefloor Bastards, est largement mis en avant (7 titres), les classiques ne sont pas oubliés. Sidilarsen nous a réservé quelques surprises avec, notamment, la participation d’Alexander de Severny Flot pour un solo basse/batterie, la présence de Bera sur « On en veut encore » et celle de Sabash sur « Technotrone ». Et puis, avant de vibrer sur les trois derniers morceaux, j’ai pris mon envol, propulsé et porté par les fans pour le second slam de ma vie, tout juste un an après le premier, déjà au concert de Sidilarsen, à Lyon. Avec les appareils en collier, c’est une étrange sensation. 1h45 de concert et deux rappels, Sidilarsen nous a régalé et semble bien parti pour nous en mettre plein la vue et les oreilles encore longtemps. En attendant, nous trépignons tous d’impatience à l’idée de la prochaine sortie du DVD live, prévue au printemps 2018. Merci encore à vous, amis Sidi, pour votre sensibilité, votre énergie et votre accueil, on vous aime.

Alors, vous en reprendrez bien pour 20 ans? Perso, je prendrais bien perpet’ ! Spread it around !

SETLIST SIDILARSEN:

Retourner la France
Back to basics
Spread it
A qui je nuis me pardonne
Guerres à vendre
Walls of shame
Solo basse/batterie (avec Alexander de Severny Flot)
I feel fine
Dancefloor bastards
On en veut encore (avec Bera)
Le jour médian
Frapper la terre
Fluidité

Encore 1:
Le meilleur est à venir
Technotrone (avec Sabash)
La fibre
Où il veut

Encore 2:
Comme on vibre
La morale de la fable
Des milliards

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