Sidilarsen en concert à la Péniche de Chalon-sur-Saône

Cela faisait pratiquement deux ans que je n’avais pas retrouvé les amis de Sidilarsen en concert. Le 5 novembre 2021, les Occitans ont débarqué en Bourgogne pour retourner la Péniche, je ne pouvais rater telle occasion !

La Péniche, une petite association et beaucoup d’amour

En route pour Chalon-sur-Saône, une destination nouvelle côté concert en ce qui me concerne. La petite ville bourguignonne n’est pas forcément la plus active en la matière, mais la Péniche vaut véritablement le détour. La salle de concert de 300 places située dans les anciens abattoirs de la ville est un lieu des plus agréables. Gérée avec passion par l’association Mosaïques, la petite structure sait accueillir, dans un esprit convivial, presque familial. J’ai retrouvé le même type d’ambiance qu’à la Cave à Musique de Mâcon, autre lieu que je vous conseille vivement. La Péniche propose une programmation très « découvertes », ponctuée par des soirées comme celle-ci, elle accueille aussi nombre de résidences artistiques. L’équipe et les bénévoles sont aux petits soins. Aux premières loges, le « Président-Cuisinier » de l’asso dont le pot-au-feu devrait laisser un souvenir durable à Sidilarsen.

Ferraille, Sidilarsen, du métal, du dance-floor et de l’énergie à revendre

La première partie fut très bien assurée par Ferraille, groupe local de métal/stoner. Pour autant, je tiens à m’excuser auprès des membres, je n’ai pu les photographier. Avec un peu de recul, je crois que je me suis mis pas mal de pression. Nouvelle salle, public et fumigènes bien denses, pratiquement aucun concert depuis plus de 18 mois, les retrouvailles avec les amis… En bref, je n’étais pas tout là, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier.

Et lorsque vient l’heure de Sidilarsen, il faut se jeter à l’eau, lâcher prise, se rappeler que c’est comme le vélo. Bon, la reprise ressemble plus à une épreuve de montagne qu’à un petit tour en tricycle, mais j’aime le sport ! Alors, ça va vite, ça stroboscope, ça flashe puissamment et redevient sombre aussitôt… Pour le coup, on regretterait presque d’être en mode manuel tellement les changements de réglages sont nombreux et constants. N’allez pas vous imaginer que je fais mon photographe de concert, que je me plains des éclairages, que nenni ! Je me suis régalé en fait, même si sur le coup, la pression m’a donné l’impression de ne pas toujours suivre. Surtout, il suffit de quelques minutes à peine pour se laisser embarquer par l’énergie Sidilarsen. Au final, je suis plutôt content du reportage photo que je vous présente aujourd’hui. J’ai pris le temps de me faire plaisir sur son traitement, d’apporter tout le soin que mérite ce type de clichés. Quelques souvenirs immortalisés, comme pour faire durer encore un concert de Sidilarsen paraissant toujours trop court. Il faut dire que ça envoie, on se laisse porter par une sorte de transe, on en veut encore ! Et justement, si vous voulez prolonger le plaisir des yeux, retrouvez mes autres articles sur Sidilarsen ici.

Dans l’ensemble, ce fut une excellente soirée avec de très belles rencontres, du gros son et de l’humain. Vivement la prochaine dose ! En attendant, partagez cet article, mais surtout, sortez et vibrez à nouveau dans les concerts !