Un petit animal que cette adorable garçonne
et si délicieuse enfant aux cheveux rouges…
Tu t’appelles comment ?
Melody…
Melody comment ?
Melody Océanne.
Grand fan de Serge Gainsbourg et très sensible à la beauté de sa muse, Jane Birkin, cela faisait quelques temps déjà que l’envie d’un hommage au couple mythique me taraudait l’esprit. Jane et Serge, emblématiques amoureux de l’ère Pop, ont inspiré nombre d’artistes et leur romance acidulée a marqué mon enfance, tout comme ces quelques clichés capturés au Polaroïd par l’homme à tête de chou de sa belle britannique ont accompagné mon adolescence. Serge avait bon goût, il aimait les belles femmes, Jane était divine, sans doute sa plus magnifique conquête a qui il a dédié son album culte: « Histoire de Melody Nelson ».
À l’époque, en mars 1971, la sortie de cet opus fait un flop monumental, seulement 71 400 exemplaires vendus. Il lui faudra 12 longues année pour enfin être certifié disque d’or. Pour autant, l’album sera définitivement considéré comme une des oeuvres majeures de Gainsbourg, avec « L’homme à tête de chou », un autre flop paru cinq ans plus tard, en 1976. L’album-concept inspirera de nombreux artistes dans le monde entier, jusqu’au plus grands comme Air, Placebo, Lenny Kravitz, Beck ou bien encore, Portishead. Pour ma part, il reste mon préféré, précurseur, avant-gardiste et terriblement pop, il est, à mon sens, une des indiscutables origines du Trip-Hop, mouvement musical qui apparaîtra 20 ans plus tard du côté de Bristol avec Massive Attack et Portishead, justement.
Alors, maintenant que j’ai aussi trouvé mon ultime muse, il était temps de rendre cet hommage au couple légendaire, l’espace d’une séance improvisée dans notre petite chambre, avec un studio de fortune. Certes, je rêve de réaliser ce projet avec les moyens dignes de ce qui est pour moi une véritable ode à l’amour mais, en attendant, cette série me tenait à coeur et je voulais offrir un beau cadeau à ma douce « Melody Océanne » qui, ce 27 janvier, fête son vingt deuxième anniversaire. Elle incarne à la perfection l’héroïne du « cargo culte », elle est encore plus belle que j’osais l’imaginer, réduisant toute autre prétendante à l’état de vague chimère.
Le soleil est rare et le bonheur aussi mais tout bouge au bras de Melody.
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